Médecine traditionnelle: L’Echinacée est utilisée comme immuno-stimulant, immuno-modulateur et anti-inflammatoire. Elle augmente la résistance aux infections bactériennes et virales en activant la phagocytose, les fibroblastes, la formation du tissu conjonctif; en augmentant la libération des stéroïdes cortico-mimétiques; en stimulant la production d’interféron, substance organique naturelle de première importance pour le système de défense de l’organisme. En ce sens, elle est utilisée comme antivirale et agit aussi bien en prévention (infections bactériennes, grippe, herpès, cystites, candidoses, etc.), qu’en curatif, où elle potentialise les effets des autres thérapeutiques mises en place.
On l’utilise généralement dans les cas d’infections aiguës et chroniques (herpès, grippe, mycoses), en prévention des maladies hivernales (rhume, sinusite, bronchite, otite), dans les cas de maladies du système gynéco et urinaire (endométrite, prostatite), maladies infectieuses de la peau, insuffisance immunitaire et maladies dégénératives.
Elle préserve les globules blancs (leucocytes et particulièrement les lymphocytes B), ce qui peut intéresser les personnes sous traitement par radiothérapie. Les chercheurs allemands ont obtenu des résultats bénéfiques sur la polyarthrite rhumathoïde avec cette plante majeure.
Précaution d’emploi: Plante contre-indiquée dans les cas de maladies auto-immunes et maladies évolutives (tuberculose, leucose, collagénose). Une utilisation prolongée peut provoquer une immuno-suppression.