Description
Salvia officinalis L. – Feuilles – Sachet kraft de 20 g
Froisser deux feuilles par tasse. Mettre la plante dans l’eau froide et couvrir la casserole. Mettre à chauffer jusqu’à frémissement, couper le feu et laisser infuser à couvert 10 à 15 minutes. Filtrer et déguster chaud ou froid.
Sous-arbrisseau de la famille des Lamiacées, appelée également Sarge, Sauge commune, Grande Sauge, Herbe sacrée, Thé de France, Thé d’Europe. En Breton, on l’appelle Saoj.
Depuis l’Antiquité la Sauge est considérée comme une panacée. Pour Dioscoride au Ier siècle, elle agit comme tonique, emménagogue, diurétique, hémostatique. Les Anciens la jugeaient capable de guérir tous les maux. Elle va gagner l’Italie et par les moines de Saint Benoît, elle va entrer dans les jardins des monastères dès le IXème siècle. La Sauge comptait parmi les herbes sacrées du Moyen Age. D’après Sainte Hildegarde de Bingen nombreux sont les maux auxquels elle remédie. D’ailleurs, étymologiquement, “salvare” signifie “sauver” et par ses multiples propriétés, la Sauge était bien la plante salvatrice par excellence. L’école de Salerne va lui dédier une phrase célèbre: “Cur moriatur homo, cui Salvia crescrit in horto”, qui signifie “De quoi peut mourrir un homme qui a de la Sauge dans son jardin?” La médecine populaire va s’emparer de cette plante et de ses multiples usages comme en témoigne ce dicton : “Qui a de la Sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin” . Beaucoup de croyances et légendes tournent autour de cette plante : elle réunit à elle seule les propriétés de la famille à laquelle elle appartient. Elle se montre tonique, digestive, diurétique, antiseptique, antispasmodique, fébrifuge, antisudorale, emménagogue, vulnéraire, hypoglycémiante. Le Dr Cazin et le Dr Henri Leclerc vont la prescrire dans les pathologies d’origine nerveuse : vertiges, neurasthénie, surmenage, tremblements, paralysie et aussi dans de multiples problématiques allant des désagréments digestifs à la migraine, la goutte, le rhumatisme, la fièvre. C’est surtout comme antisudorale qu’elle va trouver une certaine notoriété dans la médecine contemporaine. En 1854, le Dr Cazin combattait les sueurs des phtisiques avec l’infusion de Sauge. En 1938, le Pr Ferrannini met en évidence son pouvoir hypoglycémiant. En 1942, le Dr Henri Leclerc déclare que “l’une des vertus les mieux établies est l’action qu’elle exerce sur l’appareil génital de la femme” et trouve ses indications dans l’aménorrhée, la dysménorrhée, la leucorrhée et dans les affections congestives du petit bassin. Aujourd’hui, de nombreux travaux vont mettre en évidence la présence de phyto-œstrogènes dans cette plante et confirmer les conseils thérapeutiques des Anciens.
Aujourd’hui, on l’utilise en phytothérapie pour ses vertus tonique, emménagogue, antispasmodique, antioxydante, antisudorale, antiseptique, antibactérienne, antifongique, antalgique, antibiotique, antivirale, anxiolytique, anti-inflammatoire, antidiabétique, antimutagène, tonicardiaque, hypoglycémiante, immunomodulatrice, hépatoprotectrice et antigalactogène.
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Précaution d’emploi: Contre-indication en cas de cancer hormonodépendant (sein, ovaire); Effets œstrogéniques par surdosage ou en usage prolongé (plus de 15 grammes de feuilles par dose).