Histoire et origine: Cette plante sauvage, rustique, bisannuelle est apparue dans les traités de médecine dès la Renaissance, période transitoire entre le Moyen-Âge et les Temps modernes. Sa dénomination latine fait référence à sa beauté et peut être traduite par “Belle de tous les jours”. Mais au 18ème siècle elle a été banni en Allemagne, systématiquement détruite, car on l’accusait à tord d’être abortive.
Petite, elle pousse partout, même en altitude, pourvu que les herbes autour d’elle lui laisse de la lumière. C’est pourquoi on la retrouve dans les pâturages, les jardins, les pelouses. Elle fleurie dès Pâques, bien avant les autres plantes, presque toute l’année, en général non loin de son ami Pissenlit. Jules Dupratot, compositeur français du 19ème siècle trouvant cette plante belle, gracieuse, fraiche et naïve nomma l’héroïne de son opéra-comique “Pâquerette”.
Aujourd’hui, elle est réhabilitée en phytothérapie pour ses propriétés thérapeutiques intéressantes et saisonnières, mais aussi comme condiment en cuisine de plantes sauvages (câpres de boutons floraux et jeunes feuilles en salade).