Herborisez vos Vins médicinaux pour les fêtes!

Publié par Laurent Jacquemin le

Herborisez vos Vins médicinaux

pour les fêtes

Le vin médicinal est une boisson de Santé et de Joie, pour le bien-être intérieur et pour le plaisir des papilles. L’avantage d’une telle préparation est que les principes actifs et arômes des plantes sont extraits par l’alcool, le solvant idéal pour l’extraction des constituants de la plante. Les propriétés médicinales des plantes sont présentes dans ces boissons fait-maison et leurs principes actifs s’y retrouvent sous leur forme naturelle, prêts à agir en symphonie avec notre organisme.

Photo des ingrédients d’un Vin d’Aunée : Racines d’Aunée, baies de Genièvre, bâton de Cannelle

Le Vin de Joie de fruits sauvages tardifs

Ingrédients 

90 g. Cenelles d’Aubépine (Crataegus monogyna) et/ou Cynorrhodons d’Eglantier (Rosa canina)

1 L. Vin blanc bio,

100 g. Sucre bio,

80 g. Alcool à fruit 40% volume d’alcool bio

9 g. Cardamome en poudre bio,

9 g. Cannelle en poudre bio

En cette période des Miz du*, il ne reste plus beaucoup de Cenelles sur les arbres car les oiseaux et vents violents sont passés par là. Si vous n’en trouver pas, sachez qu’il est possible de les remplacer par des cynorrhodons d’Eglantier (Rosa Canina, ou Rosier sauvage). Pour rappel, les cueillettes sauvages doivent être effectuées dans des lieux préservés de toute pollution (route, rivières, champs conventionnels, etc.).

Récolter et laver les cenelles et/ou les cynorrhodons puis les mettre dans un bocal à fermeture mécanique.

Recouvrir du vin blanc, ajouter les fruits sauvages légèrement éclatés et les épices en poudre.

Dynamiser en conscience chaque jour, en accompagnant intentionnellement ces fruits sauvages tardifs à vous procurer de la Joie en cette période sombre.

Laisser macérer une demi-lune** à température ambiante dans votre pièce de vie, non loin de vos yeux et de votre cœur.

Passé ce temps, ouvrir le bocal, ajouter le sucre et l’alcool à fruit, puis refermer le bocal.

Dynamiser plus longuement chaque jour afin de dissoudre rapidement les grains de sucre.

Sept jours plus tard (soit 21 jours de macération au total), filtrer à l’aide d’un linge propre et exprimer fortement (presser) afin d’extraire un maximum le totum des plantes.

Mettre en bouteille et laisser reposer quelques jours avant dégustation.

Même si cette recette est à base de vin blanc, il est préférable de déguster ce vin de Joie à température ambiante, car le froid anesthésie les papilles et vous priverait des saveurs et messages de votre herborisation maison.

Amusez-vous bien, mais n’abusez pas de ce breuvage maison, car l’abus d’alcool nuit à la santé. De plus, étant composé de sucre et d’alcool, le taux d’alcool de ce type de préparation augmente par rapport au vin de départ.


* « Miz du » signifie « Mois noirs » en Breton et couvre la période très sombre, de Samhain à Yule, particulièrement de la mi-novembre à Yule.

** Une demi-lune représente 14 jours.

Le Vin miraculeux de Sérénité

Ingrédients :
20 g. capitules de Camomille romaine secs (Chamaemelum nobile),

1 L. Vin rouge bio (pas trop tannique),

100 g. Sucre bio,

80 g. Alcool à fruit 40% volume d’alcool bio

9 g. Carvi en poudre bio,

L’écorce d’une orange bio

Piler au mortier les capitules secs de Camomille romaine et les mettre dans un bocal à fermeture mécanique.

Recouvrir du vin rouge, ajouter les écorces d’orange bien lavées préalablement et les épices en poudre.

Dynamiser en conscience chaque jour, en accompagnant intentionnellement ces plantes médicinales calmantes à vous procurer de la Sérénité en cette période sombre.

Laisser macérer une demi-lune** à température ambiante dans votre pièce de vie, non loin de vos yeux et de votre cœur.

Passé ce temps, ouvrir le bocal, ajouter le sucre et l’alcool à fruit, puis refermer le bocal.

Dynamiser plus longuement chaque jour afin de dissoudre rapidement les grains de sucre.

Sept jours plus tard (soit 21 jours de macération au total), filtrer à l’aide d’un linge propre et exprimer fortement (presser) afin d’extraire un maximum le totum des plantes.

Mettre en bouteille et laisser reposer quelques jours avant dégustation.

Il est préférable de déguster ce vin miraculeux de Camomille procurant Sérénité à température ambiante, car le froid anesthésie les papilles et vous priverait des saveurs et messages de votre herborisation maison.

 

Amusez-vous bien, mais n’abusez pas de ce breuvage maison, car l’abus d’alcool nuit à la santé. De plus, étant composé de sucre et d’alcool, le taux d’alcool de ce type de préparation augmente par rapport au vin de départ.

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– Arlette Jacquemin – Paysanne-herboriste – L’Herberaie

– Bibliographie pour un bon usage des plantes médicinales –

  • « Secrets et vertus des plantes médicinales », Sélection du Reader’s Digest, 1985.

  • « L’herboristerie, manuel pratique de la santé par les plantes : phytothérapie, aromathérapie, oligothérapie, vitaminothérapie », Patrice de Bonneval, Ed. Désiris, 2006.

  • « Traité pratique de phytothérapie », Dr Jean-Michel Morel, Ed. Grancher, 2008.

  • « Manuel d’herboristerie et de pharmacopée chinoise : plantes chinoises, plantes occidentales », Dr G. Guillaume et Dr Mach-Chieu, Éditions désiris, 2009.

  • « Guide des contre-indications des principales plantes médicinales », Michel Dubray, Ed. Lucien Souny, 2010.

  • « Élixirs et boissons retrouvés », Gilbert Fabiani, Édition Équinoxe, 2011,

  • « Guide Delachaux des fleurs de France et d’Europe », David Streeter, Ed. Delachaux et niestlé, 2011.

  • « Larousse des Plantes médicinales : identification, préparation, soins », Larousse, 2013.

  • « Secrets des plantes pour se soigner naturellement », Michel Pierre et Michel Lis, Artemis éditions, 2014.

  • «  Les 250 réponses de l’herboriste Marie-Antoinette Mulot : tous les petits maux quotidiens soignés par les plantes les plus courantes », 7ème édition, Ed. Dauphin, 2016.

  • « 250 remèdes naturels à faire soi-même », Dr Claudine Luu, Ed. Terre Vivante, Conseils

  • d’expert, 2016.

  • « 55 plantes médicinales dans mon jardin ; les cultiver, les récolter, les conserver », Virginie Peytavi, Ed. Terre Vivante, 2016.

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